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La Tunisie depuis 1956
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La , en , devient un pays indépendant après avoir connu le
de 1881 à 1956. Son premier
est , remplacé en 1987 par . Ce dernier s'enfuit le
sous la pression d'une révolte populaire, rapidement devenue .
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/French_support_Bouazizi.jpg" data-file-width="3872" data-file-height="2592" data-file-type="bitmap" height="147" width="220" id="mwDQ" alt="Manifestation en France en hommage à Mohamed Bouazizi, le 14 janvier 2011. L'acte désespéré de son immolation, lui qui préférait <>, enclenche la chute du régime tunisien dix jours après l'annonc cette révolution sera le premier acte du <>.">Manifestation en France en hommage à , le 14 . L'acte désespéré de son , lui qui préférait <>, enclenche la chute du régime tunisien dix jours après l'annonc cette
sera le premier acte du <>.
Instauration de la république
Circonstances de la naissance de la république
Déclaration relative à la création de l'assemblée constituante de 1956
Trois jours après l'indépendance, le , une
est élue en application du
pris sur proposition du
. Elle a pour but d'élaborer une nouvelle
que le souverain
s'engage alors à promulguer sans modification.
Nommé Premier ministre en 1956,
accepte dans un premier temps de gouverner sans régner. Au cours des premiers mois de son gouvernement, il manifeste au souverain une certaine considération et mène son action gouvernementale dans la tradition de la cour beylicale imposant la délibération des décrets en Conseil des ministres et leur présentation à la sanction du souverain lors de la cérémonie du sceau qui se déroule au palais beylical tous les jeudis. C'est ainsi que le bey appose son sceau sur un certain nombre de décrets réformateurs&:
&: abolition des privilèges des pr
&: définition du régime juridique de la nationalité ;
&: mise en place du
qui donne aux femmes un statut émancipé
&: institution de l'Ordre de l'Indé
&: abolition du régime des
privés et mixtes représentant plus du tiers des terres cultivables en Tunisie.
Pourtant, au cours des travaux de la constituante, Bourguiba choisit d'instruire le procès de la dynastie régnante. Il prononce un véritable réquisitoire contre les
et, plus particulièrement, leur dernier représentant&: . En l'absence des accusés ou de leurs représentants, personne, à l'exception de quelques députés défendant la mémoire de , ne tempère la violence du discours accusateur, n'en contredit le contenu ou ne conteste les faits invoqués.
C'est ainsi que la
est abolie par la constituante le . Bourguiba en est désigné
en attendant l'entrée en vigueur de la
qui est promulguée le
Causes de la proclamation de la république
La plupart des commentateurs définissent les causes de la proclamation de la république par la conjonction de plusieurs facteurs dont la défaillance de la dynastie régnante.
Proclamation de la république
La dynastie n'est pas authentiquement tunisienne&: son fondateur, , serait un <>. En réalité, il est un , c'est-à-dire qu'il est issu du mariage d'un
à l' et d'une T
La dynastie husseinite est <>&: l'?ge moyen des souverains à leur accession au tr?ne s'établit pourtant à 48 ans et 89
La dynastie s'est compromise avec l'occupant fran?ais <>&: le bey dispose pourtant du pouvoir de rejeter les projets qui ne relevaient pas des compétences exclusives de la résidence générale. Toutefois, si le souverain dispose de ce pouvoir, encore faut-il que les circonstances le lui permettent. Ainsi, la peur de la rupture joue un r?le majeur dans un certain nombre d'épisodes&:
, mena?ant d'abdiquer en
si les revendications
ne sont pas entendues par le
, se voit répliquer par celui-ci&: <> ;
En , les généraux
déposent .
Présidence Bourguiba ()
Construction d'un ?tat moderne
Portrait officiel du
Le gouvernement se consacre, sous la direction de Bourguiba, à la réalisation de ses programmes relatifs au parachèvement de la
nationale et à la modernisation de la société. La politique suivie par l'?tat s'articule autour de trois axes&: politique et social, culturel et éducatif.
Les principales institutions tunisiennes sont <> comme la s?reté intérieure et extérieure, la magistrature, l'information, l'appareil diplomatique et l'administration. Les nouveaux corps des
sont créés et les fonctionnaires fran?ais sont remplacés par des fonctionnaires tunisiens. Bien que l'islam reste la religion d'?tat (le président doit par exemple être de religion musulmane), le pouvoir des chefs religieux est grandement réduit. L'indépendance monétaire est réalisée, le , par l'instauration de la , et, le , par la création du . Afin de combattre l', dont le taux est encore extrêmement élevé à l'époque, la loi du , destinée à permettre l'avènement d'une <> est promulguée. En dépit du fait que l'objectif de scolarisation fixé par la réforme n'est pas atteint dans les délais prévus, du fait de la croissance démographique rapide, les résultats sont positifs dans l'ensemble car l'école devient omniprésente, même dans les zones les plus reculées.
Crise de Bizerte
Peu après l'indépendance, un contentieux, connu sous le nom de <>, oppose le pays à la France à propos du . En effet, l'ancienne puissance coloniale conserve cette base navale stratégique pour maintenir son influence sur la rive sud de la . En , dans un contexte d'achèvement prévisible de la , la Tunisie revendique la rétrocession de la base de Bizerte. La réaction militaire fran?aise devant les agissements tunisiens est extrêmement ferme. La crise fait près d'un millier de morts (essentiellement Tunisiens).
Peu de temps après, la France cède la base, finalement rétrocédée le .
?chec de l'expérience socialiste
Ahmed Ben Salah (à droite)
marquent un tournant dans l'histoire de la Tunisie indépendante. En 1962 na?t le <> lorsque le Conseil national du Néo-Destour proclame l'adoption du . En 1963, le Néo-Destour adopte alors le régime du parti unique. Ces deux décisions signifient que l'?tat devient le premier et unique responsable des destinées économique, sociale et politique du pays, à la manière des régimes totalitaires apparus en
aux lendemains de la , et le champ de l'initiative privée est réduit à sa plus simple expression. Toute activité politique hors du cadre des structures du parti est interdite. Le développement de la société civile est interrompu par l'imbrication poussée à l'extrême entre le parti et toutes les organisations et associations. L'option en faveur du socialisme comme doctrine économique est déterminante dans le choix du système du parti unique, lequel choix est précipité par le
avorté de 1962 dans lequel trempent des officiers subalternes, d'anciens résistants et d'anciens partisans de Ben Youssef. Un système autocratique est ainsi né.
Le ministre
est le principal bénéficiaire de la nouvelle orientation adoptée par le régime. Il se consacre alors à la mise en application de son programme économique et social, fort du soutien total de Bourguiba mais en l'absence de toute forme de contr?le et sans avoir à rendre des comptes. Le , les terres détenues par les colons fran?ais, et qui s'étendent sur près de 450&000 , sont nationalisées.
Toutefois, Ben Salah est rapidement confronté à de nombreux obstacles, au point que Bourguiba se trouve dans l'impossibilité de continuer à le protéger, surtout lorsque l'expérience de
forcée se retrouve dans l'impasse. Son échec est reconnu officiellement, la politique socialiste abandonnée et Ben Salah désavoué. Le Conseil de la République, qui est alors la plus haute instance exécutive du pays, décide officiellement l'abandon de la collectivisation, le . Ben Salah est limogé et exclu du Néo-Destour, devenu entre temps le , le
avant d'être envoyé devant la
pour être jugé.
Timide reprise économique
Après une période de <>, Bourguiba choisit , connu pour son opposition irréductible à la collectivisation, comme Premier ministre. Le nouveau gouvernement prend rapidement des dispositions destinées à éliminer les séquelles de la collectivisation dans le sens de la réhabilitation du
et de la redynamisation de l', désormais au coeur des préoccupations du gouvernement durant toutes les , au détriment des préoccupations d'ordre social, culturel ou éducatif.
Hédi Nouira et Bourguiba en 1974
Cette décennie se caractérise par la priorité accordée à la rentabilité économique des investissements de l'?tat, au détriment du rendement social, ainsi que par une modification fondamentale au niveau du rythme d'accroissement de l' (taux d'endettement par rapport au PIB passant de 21,8 % en 1962 à 45 % en ), l'industrie comptant de plus en plus sur l' (pièces de rechange, machines-outils, etc.). Des législations incitatives pour les investissements étrangers sont mises en place.
En dépit de certains déséquilibres enregistrés durant cette période, cette décennie est celle de la réaffirmation de la prééminence du rendement et de la rentabilité économiques, ce qui entra?ne l'accroissement du rythme de la production et la réalisation d'une vraie embellie économique, surtout durant la première moitié des années 1970, à la faveur du renchérissement des
(la Tunisie dégageant alors un excédent ) et de la succession de plusieurs années pluvieuses pour l'. Mais, dès que les cours du
cessent d'être favorables, les incidences négatives de l'orientation libérale se révèlent au grand jour au niveau social.
Crise généralisée
Dans ce contexte économique, de nombreuses crises émergent&:
Crise des universités&: Elle consiste en la multiplication des troubles et tensions qui connaissent leur paroxysme avec les évènements du printemps
et l'entrée de l'université dans une crise profonde qui faillit compromettre jusqu'à son existence et son patrimoine scientifique et cognitif durant les
et jusqu'au milieu des .
Affrontements avec l'&: La crise culmine avec le mot d'ordre de la
qui donne lieu à des heurts entre forces de l'ordre et manifestants et à l'intervention de l'. Les
font 52 morts et 365 blessés.
Crise du système politique&: Le système entre dans la crise dès la fin des années 1960 du fait de l'isolement de la direction, de la fermeture de tous les canaux d'expression et de la marginalisation d'une partie importante des compétences. La crise est aggravée par le déclenchement de la lutte de succession débutant avec le premier malaise cardiaque de Bourguiba du . Les mouvements politiques d'opposition fleurissent dans les années 1970 en réaction au refus continu de Bourguiba d'admettre le
politique, voire de toute idée de développement autonome de la . Le système autocratique ne peut s'adapter à cette nouvelle situation et se contente de vaines tentatives pour rattraper les évènements et de réactions instantanées, d'où les explosions successives qui ont lieu en janvier 1978 puis en janvier 1980 sous la forme d'une
dans la région de
orchestrée par un groupe de nationalistes tunisiens expatriés et soutenus par des parties étrangères. Il en résulte un passage à vide et le retrait de Nouira de la scène politique pour cause de maladie.
Cette situation favorise la montée de l' qui mène le pays au bord de la
avec des émeutes de plus en plus vives. Ainsi, entre le
et le , les <>, provoquées par les augmentations du prix du
et des , font officiellement 70 morts. De plus, en , le pays passe par une grave crise financière. Bourguiba limoge le Premier ministre
et le remplace par , ministre des Finances et de l'?conomie, pour rétablir les équilibres économico-financiers. Les intégristes menacent les acquis de la Tunisie et Bourguiba, vieillissant, veut dès lors les éradiquer par la répression. Commencé dans une atmosphère de
et de la?cisation de la société tunisienne, le long règne de Bourguiba s'achève ainsi dans une lutte sans merci contre la montée de l'islamisme menée par , nommé ministre de l'Intérieur puis Premier ministre.
Présidence Ben Ali ()
Changements dans la continuité
dépose le président Bourguiba pour sénilité et prend en main les destinées du pays à l'issue d'un <> unique dans les annales du monde arabe. La succession au pouvoir s'opère dans le cadre apparent de la légalité constitutionnelle et de fa?on pacifique. Partisans et détracteurs lui reconnaissent d'avoir le courage d'entreprendre un tel acte, eu égard à la stature charismatique de son prédécesseur, et d'avoir <> du fait de l'état de santé et de l'?ge avancé du <> (surnom de Bourguiba).
Il se fait aussit?t le chantre de la démocratisation du pays. Il procède le
à l'abrogation de la présidence à vie, à la limitation de la présidence à trois mandats et à la mise en place d'un ?ge maximum de 65 ans pour se présenter à la présidence. Une loi sur les partis politiques est votée en novembre 1988. Plusieurs
sont alors légalisés.
Portrait de
avec 99,27 % des voix (il est alors le seul candidat), il poursuit la politique de Bourguiba dont il se positionne comme le fils spirituel. Sur le plan économique et social, il réussit à moderniser l'économie qui affiche aujourd'hui une prospérité inédite en . Sur le plan de la sécurité, le régime se prévaut d'avoir épargné au pays les convulsions
qui ensanglantent l' voisine, gr?ce à la neutralisation du parti . Ainsi, au début des , plusieurs centaines d'islamistes sont condamnés à de lourdes peines de prison alors que d'autres s'exilent en
(notamment
à ). L'opposition et de nombreuses
de défense des
accusent le régime de porter atteinte aux libertés publiques.
Les années suivantes voient avec peine se concrétiser les promesses d'ouverture démocratique. Ainsi voit-on l'opposition légale accéder à la
pour la première fois lors des élections législatives du
à la suite d'une réforme constitutionnelle réservant 20 % des sièges aux partis sans candidats élus dans le cadre du suffrage majoritaire (une clé proportionnelle est utilisée pour les 20 % de sièges réservés). La même année, le président Ben Ali, seul candidat à la présidentielle, est réélu avec 99,91 % des voix. La détérioration de la situation politique en Tunisie est alors dénoncée par le président de la ,
(lequel avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle), qui est alors emprisonné pendant plusieurs mois.
Cinq ans plus tard, une nouvelle réforme constitutionnelle ouvre aux dirigeants des partis politiques (en poste depuis au moins 5 ans) la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle. L’ est la première élection présidentielle pluraliste (trois candidats), quoique le président Ben Ali ait été réélu avec un score (99,44 %) comparable aux élections précédentes.
Montée des critiques
Au printemps , une crise politique est déclenchée par la
(correspondant de ). L'ancien président Habib Bourguiba décède le . Ses funérailles ont lieu à
sous couvert d'un important dispositif sécuritaire et sans retransmissions télévisuelles.
au camion piégé vise la
au cours duquel meurent 19 personnes (dont quatorze
). Dans ce contexte, le pouvoir semble souffler le chaud et le froid sur le processus de démocratisation. En effet, le , il fait approuver par
une réforme de la , repoussant l'?ge limite d'accès à la présidence à 75 ans et supprimant la limite des trois mandats qu'il a lui-même introduit en 1988. Ceci lui permet de remporter un quatrième mandat le , et participe d'une certaine restauration d'une présidence à vie <>, puisqu'il peut désormais conserver le pouvoir jusqu'à l'?ge de 80 ans (75 ans + cinq ans de mandat), c'est-à-dire jusqu'en . Pour autant, l'élection de 2004 conna?t une campagne nettement plus offensive qu'à l'accoutumée de la part de , représentant du , l'un des trois candidats opposés au président sortant, et ce malgré les tracasseries que l'administration lui inflige. Finalement, le pluralisme s'étend lentement et les voix des opposants au pouvoir sont en légère augmentation, Ben Ali obtenant 94,5 % des voix. Les détracteurs du régime jugent alors trop lent le rythme du processus démocratique et souhaitent que le régime politique soit plus en phase avec le niveau économique et social atteint par la Tunisie, tandis que ses partisans louent la démarche graduelle du processus, évitant au pays de faire des <> qui ont mené ailleurs à une déstabilisation.
et , la vie politique tunisienne est caractérisée par la poursuite de la répression politique&: mesures disciplinaires contre le
Mokhtar Yahyaoui puis contre l' , action répressive contre les administrateurs du
puis contre des
de , etc. En , une réforme constitutionnelle votée en urgence par la
garantit une immunité judiciaire totale au président et à sa famille après l'expiration de son mandat. En
est organisé en Tunisie le
(SMSI) sous égide de l'.
Révolution
Foule des manifestants sur l'avenue Habib-Bourguiba le 14 janvier 2011
? partir du , le pays fait face à une violente crise sociale, à la suite du suicide d'un jeune ch?meur, , par immolation à . Le mouvement de contestation, dont les revendications sont à la fois sociales et politiques, s'étend ensuite à d'autres villes du pays.
à 20 h, après l'annonce d'un évènement urgent, le président
fait un discours retransmis sur la cha?ne télévisé c'est l'une des rares fois où il parle en . Il répond à plusieurs questions soulevées par le peuple et l', notamment en annon?ant une baisse des prix des denrées de base telles que le pain, le lait et le sucre, une libéralisation de l' ainsi que la cessation des tirs à balles réelles de la part des forces de police. Enfin, il déclare que son mandat en cours serait le dernier et qu'il quitterait donc le pouvoir en .
Malgré ces initiatives de la part du chef de l'?tat, des manifestations spontanées ont lieu le
sur l' à . Lors de ces manifestations, toutes les classes sociales sont présentes et manifestent leur volonté de voir partir le président en place. Cependant, elles tournent mal et les forces de police interviennent en utilisant du
et des balles en caoutchouc.
Ce même jour, après environ un mois de crise sociale, le président Ben Ali limoge son gouvernement et prévoit des élections législatives anticipées dans les six mois. Après cette déclaration, l' est décrété&: le
s'étend de 17 h à 7 h, les
sont présentes dans les rues et les attroupements en tous genres de plus de trois perso les forces de police et militaires sont autorisées à tirer si le besoin s'en fait ressentir. Enfin, les aéroports sont fermés et protégés par plusieurs cent quelques avions sont autorisés à décoller, notamment les avions privés.
Période transitoire ()
sortant de la
en direction du
Après cette déclaration, le président quitte le pays par la voie aérienne. C'est son Premier ministre
qui devient le président par intérim, avant que
ne soit proclamé le lendemain par le
en sa qualité de président de la . Celui-ci confirme Ghannouchi comme Premier ministre et lui demande de former un
dont beaucoup de membres font partie du
(RCD). ? la suite des différentes contestations qui ont suivi la formation de ce gouvernement, Ghannouchi et le président par intérim Fouad Mebazaa annoncent qu'ils quittent leurs responsabilités au sein du RCD. Le , les autres ministres encore membres du RCD annoncent avoir fait de même&: il s'agit de , , ,
et . Le même jour, M'dhaffer, chargé du Développement administratif, démissionne également de ses fonctions ministé Morjane démissionne quant à lui du gouvernement le , quelques heures avant un nouveau remaniement.
Ghannouchi nomme par ailleurs des gouverneurs faisant partie eux aussi du RCD. Quelques jours après, d'autres manifestations violentes demandent le départ de Ghannouchi et de son gouvernement ainsi que la dissolution du RCD. Le , celui-ci est remplacé par . Le , le président par intérim donne un discours durant lequel il annonce l'élection d'une
qui doit rédiger une nouvelle . Le , Ca?d Essebsi nomme son gouvernement avant que le RCD soit dissous deux jours plus tard.
Depuis, des reportages filmés dans les divers lieux de résidence présidentiels ont mis au jour un vaste système organisé de , que des caches derrière des éléments décoratifs du mobilier révèlent&: des billets de banque en devises internationales, par liasses conséquentes, ainsi que des pièces de joaillerie, le tout réparti sur plusieurs palais.
Régime de la Tro?ka
L'assemblée constituante est élue le
au , avec une parité hommes-femmes et une répartition au plus fort reste. Les
d' obtiennent une majorité relative (89 sièges sur 217) et concluent une
tripartite, rapidement surnommée <>, avec le
(CPR), un parti de gauche nationaliste (29 sièges), et , un parti
membre de l' (20 sièges) sur la base d'une répartition des responsabilités&: la présidence de la République va à
(CPR), la présidence du gouvernement à
(Ennahdha) et la présidence de l'assemblée à
(Ettakatol). Cette alliance provoque des dissidences à l'intérieur des deux partenaires d'Ennahdha, avec la défection de 17 élus du CPR et de dix élus d'Ettakatol — sans toutefois mettre en danger le gouvernement, puisque la coalition conserve la majorité absolue.
Le gouvernement Jebali obtient la confiance de l'assemblée le , par 154 voix pour, 38 contre et 11 abstentions, et entre en fonctions le .
Plusieurs crises sécuritaires se succèdent alors, avec des manifestations qui dégénèrent le
, mais aussi avec l'attaque de l'ambassade américaine et de l' par des salafistes le . Cette période est surtout marquée par l'irruption de la violence politique&: le , le coordinateur de
à , Lotfi Nagdh, est mortellement blessé à la suite d'une manifestation violente déclenchée par le
, , un opposant politique, est assassiné en quittant en voiture son domicile du quartier d' VI. Ce meurtre secoue l'opinion publique et déclenche de nombreuses manifestations dans tout le pays hostiles à Ennahdha, dont les bureaux sont br?lés et saccagés à , , ,
et , les manifestants demandant le départ du gouvernement ainsi que de la tro?ka au pouvoir en dénon?ant leur incompétence. Ennahdha se voit accusée d'avoir fomenté cet assassinat ou, à tout le moins, d'avoir failli à assurer la sécurité du pays.
Ce meurtre ébranle le gouvernement, alors empêtré dans une interminable crise ministérielle. Le soir même, Hamadi Jebali annonce, unilatéralement et sans consultation des , sa décision de former un gouvernement de
dont la mission serait limitée à la gestion des affaires du pays jusqu’à la tenue d'élections. Bien accueillie par une large partie de la population et par l’opposition, cette initiative se heurte à l'hostilité farouche de son propre parti et de son allié, le CPR. Après plusieurs jours de concertations, le chef du gouvernement finit par annoncer sa dé Ennahdha désigne alors , , pour lui succéder.
Le nouveau gouvernement Larayedh comporte des personnalités indépendantes aux postes de souveraineté (, ,
et ) mais ne parvient pas à rétablir la confiance. La crise politique s'aggrave encore lorsqu'une seconde personnalité politique, , est assassinée le
puis lorsque huit soldats sont tués dans une
le . La contestation contre Ennahdha culmine alors que le renversement en
du président islamiste
quelques jours plus t?t, le , fait prendre conscience au parti qu'il joue sa survie politique. Un dialogue national s'instaure alors, sous la direction d'un
issu de la société civile et dirigé par le puissant syndicat de l'. Le projet constitutionnel est totalement réorganisé et rationalisé et une feuille de route organise une sortie de crise par l'achèvement rapide des travaux de l'assemblée constituante et la mise en place d'un gouvernement de technocrates chargé du maintien de l'ordre, de la gestion des affaires courantes et de l'organisation des premières élections présidentielle et législatives sous le régime de la nouvelle Constitution.
Après de nombreux remous, la
est finalement adoptée le
et , jusqu'alors , est chargé de former le nouveau gouvernement, qui est intronisé le .
Gouvernement d'indépendants
Formé à l'issue d'un processus de dialogue national, le nouveau gouvernement dirigé par Mehdi Jomaa est composé de personnalités indépendantes. Lors de la séance de l' chargée de voter la , plusieurs constituants s'opposent à ce gouvernement, accusant le cabinet de rassembler des partisans de l'ancien régime de , et accusant aussi la
désignée de s'être rendue en . Certains blocs parlementaires refusent quant à eux de soutenir le gouvernement, arguant qu'il est illégitime car issu du dialogue national.
Répondant à ces accusations, Jomaa déclare qu'il ne dispose pas d’un programme détaillé mais que plusieurs points sont importants pour lui&: l'organisation d'élections transparentes, la sortie de la crise économique, la création d'emplois, la révision des nominations effectuées par les précédents cabinets, la dissolution des
ainsi que la lutte contre la . Sur 193 votants, 149 votent la confiance, vingt votent contre et 24 s'abstiennent. Le lendemain, la
entre Jomaa et Larayedh. Le gouvernement compte trois femmes sur 29 membres&: , ministre du Commerce et de l'Artisanat, , ministre du Tourisme, et , secrétaire d’?tat chargée des Affaires de la femme, de l’Enfance et de la Famille.
Le , l' présente au président de l'assemblée ses propositions pour les dates des scrutins présidentiel et législatif, à savoir le
pour les législatives et le
pour le premier tour des présidentielles.
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